Il n'y jamais eu de Séparation.
Apprendre à mourir, à jouir, à vieillir,
Est et sera toujours,
L'invitation à tout laisser derrière:
Ne restera que ce qui est Vrai.
L'eau frémit mais suit toujours son cours.
De tes secousses sur mon corps,
Je danse au-delà des sept vallées.
Je caresse ta jambe voluptueusement tendue;
Parcourant ton pied, pointé telle une étoile.
Nos corps soupirent sous une jonction commune,
Où nos souffles se rejoignent à l'expire.
Tout coule comme une danse
Imparfaitement parfaite.
Nous saisissons l'Instant.
Les désirs s'enchaînent et s'entremêlent,
Aux grés des envies de l'extase des corps.
Le temps n'existe plus,
Il veut, de lui-même s'effacer.
Ne reste plus que ces secousses,
Faisant vibrer nos peaux comme de l'eau.
Je me donne entièrement à toi,
Pour le simple désir,
De jouir du toucher.
J'ai aimé être avec toi,
Aussi peu que cela dura.
J'ai aimé le contact de nos corps.
En corps, ils étaient.
Encore, je veux de toi,
De tes yeux, de ton regard, de ton sourire.
Cette légère frivolité de vivacité,
Tant apprécié, tant aimé.
En toi, en moi,
C'était beau, c'état là.
Un instant, je n'étais plus,
Où j'étais plus.
Avec toi, je me sentais là.
Je me sentais moi.
Je t'ai aimé toi.
En étant en toi.
Tu étais si belle, au passé.
La joie jadis connue dans ton regard,
Illuminait mon âme de tendresse.
Il y avait, c'était-là,
Aussi subtile qu'un vol
De confiance d'aigle.
Rien n'est pareil,
Rien n'est statique,
Pour vivre une vie extatique.
Apprendre à mourir, à jouir, à vieillir,
Est et sera toujours,
L'invitation à tout laisser derrière.
Le plus important,
C'est d'avoir aimé,
Et encore aimé.
C'est parce que je t'ai trouvé,
Que je te cherche toujours.
Après le rude hiver,
Le renouveau des vallées en fleurs.
Toi, ma Bien-Aimée,
Que j'ai rencontré affectueusement.
Si authentique, si pure,
Je ne saurai te d'écrire,
Tant tu es si lumineuse.
Mes ryhmes sont pauvres,
Mais la nébuleuse brille.
Chaque nuit,
Ici.
Avec toi.
Par ta simple présence,
Tu irradies le monde de ta lumière intérieure,
Telle une musique céleste venue de l'au-delà.
Tu te caches derrière ces nuages divins que je vois.
Plein de lumière et de paradis.
Instant de grâce,
Porté sous les notes que j'entends.
J'ai vu des fleurs violettes,
Si belles, si tendres.
Par millier, elles me souriaient,
Se donnant entièrement à elle-même.
Je les ai embraꟉés de ma flamme.
J'aime tes reflets de perles,
Milles miroirs aux portes de l'Infini.
La sagesse divine, apaisante, transcende,
Que dis-je. Dans un instant d'osmose,
Où le temps n'existe plus.
Je t'aime de ces reflets violets,
Magnifiques,
Où l'Amour coule à plein flots.
Je t'aime pour le simple, basique,
Évident sentiment, de te savoir exister.
~
Qu'importe,
Je t'ai trouvé là où personne ne peut te trouver...
Dans mon Cœur.
Aux bruits des déchirures innocentes,
Je sens le crépitement de la chaude braise.
Comme une musique venant du fond de l'âme,
Où le renouveau de la vie opère.
~
Larmes sêchées par le lever du soleil,
Je transcende le temps,
À l'aube des paysages et du printemps.
Oh, quelle est cette voix qui m'écoute?
À toi mon Bien-Aimé.
C'est en t'aperçant sur une branche,
Suspendue à l'arbre de la vie,
Que je t'ai aperçue.
Tu étais là si sereine et si calme.
Comment ai-je osé te cueillir? Si belle que tu étais.
Je t'ai nommé la feuille d'automne aux milles étoiles.
Ton rouge me transcende l'esprit.
Merci pour ta présence.
Dans l'immobilité des arbres aux grés des flocons de neige
La Vie passe, la saison plus froide approche.
Les Hommes vêtus courent derrière une vie sans saison,
Dans laquelle ils espèrent trouver leur Âme.
Comment leur dire que l'amour est un cadeau de Dieu,
Et lorsqu'il a frappé une existence,
Il ne reste plus que la Présence.
Dans laquelle quiconque l'accepte, si complet.
En silence.
Sans bruit, sans parole.
Dans l'immobilité des arbres aux grés des floncons de neige,
Il ne reste plus qu'à être, il n'y a plus de faire.
Dans l'immobilité des arbres aux grés des flocons de neige,
Ils nous parlent et nous murmurent en silence:
Soyons amour ensemble.
Dans cette triste folie,
Je me larmois sur un ton indifférent,
Passé ou présent.
Pour vivre une extase que passagère,
D'un passant bien vivant.
Plus rien n'existe, si ce n'est le souffle
du cœur.
Qui signe quelques lignes
Avant la fin de son heure.
Éphémère qu'il a été,
Il ne vivra plus qu'au passé.
Le chakra couronne bat son plein
Il suinte avec sa connexion Universel.
Au tout,
Et au rien.
Paisible et fragile, il s'élève au-dessus
de sa tête.
Pour partir avec les autres êtres.
Tout en étant bien anchrée à Gaïa.
Qui lui sourit ici bat.
Avec ces racines profondes et solides.
Merci à toi, à...
Douce nuit éclairée par les étoiles mouvantes
Orion, es-tu là?
Grand Ours, je t'ai vu:
Intense et brillante.
La lune croissante était parmis nous.
Parmis les pleurs et les rires.
Vous m'avez ouvert,
Ouvert l'esprit des Cieux.
Pour souhaiter à cette place, ici-bas:
Une très belle fête de mi-saison.
Entre le printemps et l'hiver.
Douce présence de ton sourire,
La Vie ryhme a un silence,
Telle une absence, envollée,
Et le bruit d'une corneille.
Je danse aux grés de mon être.
Futile et triste n'est que le paraître.
Dans un monde insipide où magie,
n'opère.
Plus rien de moi n'existe,
Si ce n'est la douce trace d'une présence,
D'un geste, d'un vers.
Vers la mort je me dirige,
Pour le bohneur de ma Vie.
Toi que je regarde depuis des jours,
De vents et de marées
Tu n'as que faire.
Perché là-haut dans une contrée lointaine,
Mon regard adoucit ma nuit silencieuse.
Tel un arc de cercle en géodésique,
Homéomorphe à un intervalle fermé.
Tu transportes mon esprit au-delà
Des marées.
À toi, je viendrais sur mon bâteau ivre;
Venir te conquérir, le jour et la nuit.
À toi, Orion.
Imperceptible douceur
De ton passage indiscret.
Je te regarde avec mon visage,
Ébahi.
De temps de beauté et de simplicité.
Tu m'ouvres le cœur tel
Un pissenlit de pritemps.
De ton déplacement simple et,
Fébrile.
Je sens une immense fragilité
Qui me résonne au fond
Du cœur et de la nuit.
Je te remercierai jamais
De m'avoir ouvert l'esprit.
À toi, Vénus.
Des sourires et des rires
Sur fond d'amoures illusoires,
Où l'oubli morfond, stagne.
Tel un putride sentiment
D'abandon.
Les beaux jours se présentent
Comme des amoures futures.
Où inexorablement, ils ne trouveront
Que sécheresse passagère,
Mais pourtant,
Bien toujours vivante.
À l'orée de la beauté
Du monde et de l'Univers.
Je meurs chaque jour un peu
Plus
Il suffit d'aimer.
Souffle de volonté divin,
Je souhaite que ta bouche embrase mon sein.
Pour voler en éclats, le cœur enflammé
Au fond de moi.
Cul, bouche, il dira.
Afin de transcender, la magie d'un instant,
La triste réalité du présent.
L'Art est bien plus supportable que la Vie:
Il vint le temps.
Tel un frottement de doigts
Et une ouverture de mains.
Il n'y a plus rien.
De celui-ci, j'essaie de construire un Tout.
Qui ne sert à rien.
L'Art est essentiel à la Vie:
En tout temps, il fleurit.
Que dires, qu'être.
Nature moribonde et foissonnante
Où la végétation prospère.
Tel un étang le long d'un
Chemin larmoyant.
Je perds le future et le passé.
Ne vivant qu'au présent.
Le Tao éternel et serein me guête.
Même si celui n'est point celui qu'on peut nommer.
Qui écoute? En silence, cette bête
Bête.
Il ne sait plus où va sa tête.
Car son cœur à ces langueurs.
Il suit son être avec le Christ.
Dieu lui murmure encore et toujours,
Ceci:
Il suffit d'aimer,
Ne l'oublie pas.
Aussi et surtout,
Avec le cœur, à l'éternité.